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Analyse des marchés
Bourse
By Alpian8 décembre 2025

Le marché en un coup d'œil: Faire tourner la boutique

Ce mois-ci, les marchés ont évolué entre hésitation et détermination discrète. Rien de spectaculaire, rien d'euphorique, juste ce rythme familier que les investisseurs connaissent bien.

Quand les signaux économiques se brouillent et que la vision d'ensemble refuse de se clarifier, nous cherchons instinctivement des repères solides : les entreprises, leurs résultats, et les équipes qui les font tourner. Face à la volatilité persistante, ce retour aux fondamentaux relève moins de la prudence que du réflexe.

Avant d'entrer dans les détails, prenons un moment pour observer le mois dans son ensemble. Car la résilience ne se limite pas aux marchés ou au monde de l'entreprise. Elle se manifeste dans la façon dont les ménages organisent leur vie financière et dans les décisions que chacun prend pour consolider son avenir, notamment en matière de prévoyance retraite.

Bonne lecture.

Le marché en un coup d'œil: Faire tourner la boutique

Chanson du mois: “Takin’ Care of Business" de Bachman-Turner Overdrive

Les annales du rock regorgent d’anecdotes savoureuses. Parmi les plus fascinantes figurent celles où une chanson naît en direct, sous les yeux du public. Et s’il y en a une qui mérite la palme, c’est bien Takin’ Care of Business (« On fait tourner la boutique ») du groupe Bachman-Turner Overdrive, sorti en 1973.

Lors d’un concert en club, le groupe canadien se retrouve à court de morceaux. Randy Bachman, chanteur et guitariste, visiblement inspiré ce soir-là, demande aux musiciens de jouer un simple riff à trois accords. Il improvise alors les paroles d’une chanson qu’il avait en tête depuis longtemps, mais que le groupe avait jusque-là refusée.

Le résultat est immédiat : la salle s’enflamme et en redemande. Après quelques ajustements, le titre sera enregistré en studio. Son succès tient autant à son rythme entraînant qu’à ses paroles, qui racontent le quotidien des travailleurs : se lever tôt, faire la navette, travailler dur pour « faire tourner la boutique ». Je m’associe à cet hommage et choisis cette chanson comme bande-son de cette chronique, car, tout comme elle le suggère, les entreprises sont le véritable poumon de l’économie.

Lorsque les marchés vacillent, que les indicateurs macroéconomiques envoient des signaux contradictoires – voire disparaissent – et que les responsables politiques offrent peu de visibilité, les investisseurs reviennent toujours à l’essentiel : les résultats des entreprises. Et la saison des publications du troisième trimestre 2025 était l’occasion idéale de prendre leur pouls.

Les travailleurs ont-ils « fait tourner la boutique » ? Et surtout, quelles leçons tirer pour positionner les portefeuilles pour cette fin d’année ?

Points clés:

  • Quand les marchés vacillent et que les indicateurs macroéconomiques offrent peu de clarté, les investisseurs reviennent aux fondamentaux : les résultats des entreprises.

  • Au troisième trimestre, les travailleurs ont vraiment “fait tourner la boutique”, avec des sociétés affichant des performances solides.

  • Les marchés actions n’ont pourtant pas applaudi, car les risques restent bien présents.

  • Les obligations ont progressé, tandis que les matières premières et les actifs numériques ont viré au rouge, comme les feuilles d’automne.

  • Malgré ces risques, des amortisseurs existent et la résilience des entreprises demeure l’un des plus puissants.

Ce qui s'est passé sur les marchés actions

Novembre n’a pas été une fête pour les actions. La plupart des grands indices, des États-Unis à l’Europe en passant par la Chine, ont terminé le mois à l’équilibre. Une exception notable ? La Suisse, où les actions ont bondi de 4,9 %, aidées par l’allègement des pénalités tarifaires.

Les données économiques ont apporté quelques éclairages, mais la vedette du mois reste les résultats des entreprises pour le troisième trimestre. Et pour répondre à notre question initiale : oui, les entreprises, et leurs employés, ont fait tourner la boutique.

Aux États-Unis, les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 80 % des sociétés du S&P 500 ont dépassé les prévisions de bénéfices et près de trois quarts ont battu les estimations de chiffre d’affaires. Le S&P 500 affiche une croissance des bénéfices de 13,4 % sur un an, marquant un quatrième trimestre consécutif de progression à deux chiffres. De l’autre côté de l’Atlantique, la tendance est également positive : les entreprises européennes ont connu un trimestre solide (bénéfices en hausse de +6.1% sur une année), nettement meilleur que les précédents.

Alors pourquoi les marchés ne célèbrent-ils pas ces accomplissements ?

Les investisseurs restent prudents, préoccupés par plusieurs risques : la dépendance à l’IA et à quelques géants technologiques, l’impact potentiel des tarifs douaniers, et l’incertitude persistante sur le marché du travail.

Pourtant, des raisons d’optimisme existent. Oui, les « Magnificent 7 » (Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Meta, Tesla et Nvidia) et l’IA continuent de tirer la croissance. Mais ce trimestre a réservé une surprise : d’autres secteurs ont pris le relais. Santé, services financiers et biens de consommation figurent parmi les principaux contributeurs à la hausse des revenus. Non seulement les travailleurs font tourner la boutique, mais ils trouvent aussi le temps de consommer.

Autre point marquant : si l’on met de côté les sept géants technologiques et que l’on regarde les 493 autres entreprises du S&P 500, on constate qu’elles affichent une croissance des bénéfices de +11,9 %, supérieure à celle des « Mag 7 », qui enregistrent leur plus faible progression depuis 2023 (+5,6 %). Oui, le thème de l’IA semble s’essouffler, mais les secteurs que l’on croyait enterrés montrent une résilience inattendue.

Quant à l’effet des tarifs, il ne s’est pas encore matérialisé, ce qui est une bonne nouvelle. Toutefois, comme pour l’impact des taux d’intérêt, ces effets se font généralement sentir après quelques trimestres.

Loin de moi l’idée de dresser un tableau trop idyllique du contexte actuel. Les zones d’ombre restent nombreuses. D’abord, ces bons résultats étaient largement anticipés par les investisseurs et sont déjà intégrés dans les cours des actions. Une saison de bénéfices solide fixe la barre très haut pour la prochaine, laissant peu de place aux bonnes surprises, et le marché américain reste cher.

Deuxièmement, les données fiables sur la santé du marché du travail se font rares.

Mais au moins, le cœur de l’économie, les entreprises, ne semble pas en mauvaise posture.

Ce qui s'est passé sur les marchés des obligations

La résilience des entreprises crée un paradoxe : elle complique la tâche de la Réserve fédérale à l’approche de sa réunion de décembre.

Si les sociétés restent solides, que la consommation tient et que les risques d’inflation refont surface, est-ce vraiment le moment d’abaisser les taux ?

Traditionnellement, les banques centrales assouplissent leur politique monétaire lorsque l’économie a besoin d’un coup de pouce. Ce qui inquiète aujourd’hui les investisseurs, c’est la montée du chômage. Si davantage de travailleurs sont mis sur la touche, qui « prendra soin des affaires » ? Mais injecter trop d’air chaud dans une économie déjà sous tension comporte aussi des dangers.

Nous saurons en décembre quelle direction prendra la Fed. Logiquement, et si l’on écoute Jerome Powell, son président, il ne faut pas nourrir trop d’espoir. Pourtant, les marchés parient sur une baisse des taux dès ce mois-ci et d’autres en 2026. Et ils ont un allié de poids : un président américain favorable à des taux nettement plus bas.

En Suisse, ce débat n’a pas lieu d’être. La Banque nationale suisse a déjà tranché, à contre-courant des conventions, en ramenant ses taux à zéro. Elle subit désormais la pression des assureurs et des banques pour les relever.

Quoi qu’il en soit, la perspective de taux plus bas reste une bonne nouvelle pour les obligations. Et novembre s’est achevé sur une note positive pour les marchés obligataires mondiaux.

Ce qui s'est passé sur les marchés des matières premières, des devises et des actifs numériques

Sur le front des matières premières et des actifs numériques, novembre a été brutal. À une exception près : l’or, qui a gagné 5,9 %. Pour le reste, les marchés ont viré à la couleur des feuilles d’automne : rouge vif, et en chute. Du côté des cryptomonnaies, nous avons assisté à un niveau de volatilité et à des liquidations massives qu’on n’avait pas vus depuis longtemps.

La raison ? C’est là que ça se complique. Parcourez n’importe quel rapport de recherches des grands acteurs du digital : ils ressemblent désormais à des analyses actions, citant les mêmes facteurs que nous évoquions plus tôt — incertitude économique, politique monétaire des banques centrales, sentiment des investisseurs. Mais si ces éléments étaient les vrais moteurs, nous aurions observé des mouvements similaires sur d’autres marchés… et ce n’est pas le cas.

Depuis cinq ans, le Bitcoin présente une corrélation relativement forte avec les valeurs technologiques. Le fait que les analystes s’appuient aujourd’hui sur ce raisonnement révèle deux choses : cette classe d’actifs se banalise, et nous ne comprenons toujours pas totalement ce qui la fait bouger. Et c’est ok, tant que nous gardons en tête que la volatilité fait partie de son ADN.


Ce qui nous ramène à la vue d’ensemble : la volatilité n’est pas qu’une histoire de crypto, c’est un rappel que le risque fait partie intégrante de l’investissement, et que notre rôle est de le comprendre et de le gérer. Oui, des risques existent, mais il y a aussi des amortisseurs. Des entreprises solides rendent un effondrement économique beaucoup moins probable. Et dans l’hypothèse — pas si improbable — d’une correction, les investisseurs peuvent compter sur deux filets de sécurité : le “Fed put” (l’idée que la Réserve fédérale interviendrait pour soutenir les marchés) et la solidité des entreprises elles-mêmes, qui peut servir de plancher naturel, comme nous l’avons vu en 2022.

Alors, enfilons nos costumes, serrons-nous dans les transports et continuons à faire tourner la boutique!

Salle de démystification: À quoi ressemble la fortune des ménages en Suisse ?

Imaginez que l’on regroupe tous les ménages suisses pour observer l’ensemble de leur patrimoine : à quoi cela ressemblerait-il ? Le graphique ci-dessous, basé sur les données de la Banque nationale suisse, nous en donne un aperçu.

Sans surprise, l’immobilier constitue la majeure partie de la richesse des ménages… et de la dette qui l’accompagne. En deuxième position, on retrouve le 2e pilier, ces cotisations prélevées chaque mois sur nos salaires, investies sur les marchés financiers pour assurer notre retraite (ou, du moins, celle des retraités actuels).

En troisième place viennent les liquidités : le cash qui dort sur un compte courant reste le placement préféré des Suisses. Ensuite, les investissements, qui ont pris une place croissante ces dernières années, notamment via les ETF. Et enfin, un peu trop loin derrière, le 3e pilier, pourtant doté de nombreux avantages et d’un objectif essentiel : combler nos lacunes de retraite.


Votre avenir mérite plus qu'une petite part

S'il y a une leçon à retenir de ce mois sur les marchés, c'est que la résilience ne s'improvise pas. Les ménages, comme les entreprises, « gèrent leurs affaires » en constituant des réserves, en diversifiant et en anticipant l'avenir.

C'est ce qui rend le graphique ci-dessus si frappant. Alors que l'immobilier et les avoirs de prévoyance constituent l'essentiel du patrimoine des ménages suisses, le troisième pilier ne représente qu'une petite part, malgré ses avantages fiscaux et son rôle clé dans la sécurité financière à long terme. Autrement dit, un instrument conçu pour protéger l'avenir des actifs reste sous-utilisé par beaucoup.

Chez Alpian, nous pensons que le pilier 3a devrait faire naturellement partie de votre arsenal financier, surtout en période d'incertitude, quand compter uniquement sur les marchés ou les deux premiers piliers revient à naviguer avec une boussole incomplète.

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