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Le marché en un coup d'œil : Un de plus qui mord la poussière

Le marché en un coup d'œil : Un de plus qui mord la poussière

mercredi 5 avril
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Il suffit de penser aux premières notes de cette chanson pour qu'elle vous reste en tête tout le reste de la journée... Le choix de ce mois-ci est "Another one bites the dust" sortie en 1980 et chantée par l’emblématique groupe de rock Queen. La puissante ligne de basse, calée sur tempo de 100 battements par minute, est entêtante. Pour l'anecdote, cette chanson est souvent utilisée comme moyen mnémotechnique pour se rappeler le nombre de compressions thoraciques par minute nécessaires lors d'un massage cardiaque... Avons-nous eu besoin de maintenir quelqu'un en vie ce mois-ci ? Pas quelqu'un, mais quelque chose : le système bancaire.

En effet, le mois de mars a vu une cohorte de banques mordre la poussière les unes après les autres. Cela a commencé de l'autre côté de l'Atlantique, avec Silicon Valley Bank et Signature Bank, qui se sont toutes deux effondrées. Puis c'est l'un des fleurons de la banque suisse, le Crédit suisse, qui a flanché et a finalement été racheté par UBS. Aujourd'hui, l'attention semble se porter sur les banques européennes. Bien que dans chaque cas, le point de départ des ennuis était différent (pour les banques américaines, il s'agissait de pertes enregistrées sur les actifs, tandis que pour le Crédit suisse, il s'agissait d'une mauvaise gestion), le facteur aggravant a été le même : les épargnants qui se sont précipités pour retirer leur argent. Il n'y a pratiquement rien qu'une banque puisse faire contre une panique généralisée.

Ces failles dans le système bancaire ont inquiété les investisseurs. Et ce n'est pas étonnant. Le système bancaire assure la transmission de l'argent et la réallocation des ressources financières entre ceux qui n'en ont pas un usage économique immédiat et ceux qui en ont besoin. Il est à l'économie ce que le cœur est au corps humain. Que l'on critique le système bancaire, que l'on veuille en changer les rouages ou que l'on réclame des alternatives ne change rien à sa nécessité. Les autorités le savent bien. C'est pourquoi leur réponse et les moyens mis en œuvre pour restaurer la confiance ont été forts.

Pour l’instant, la situation semble maîtrisée. Mais il est encore trop tôt pour crier victoire. L'effet des politiques monétaires plus restrictives adoptées par les banques centrales pèse encore sur le système bancaire. Si l'on examine les dernières mesures prises par les banques centrales et les indications qu’elles ont fournies, on constate qu'elles sont toujours déterminées à appliquer un traitement de choc à l'économie pour la guérir d'un virus dangereux : l'inflation. Leur seule concession est de fournir un filet de sécurité aux banques (lignes et facilités de crédit) au cas où le traitement provoquerait une crise cardiaque.

Et disons-le tout net, d'autres pans de l'économie sont en danger. On ne parle pas assez de l'impact de la hausse des taux sur les marchés immobiliers. Et quid des marchés privés qui ont attiré tant d'argent ces dernières années ? Toutes ces poches de richesse encore probablement surévaluées pourraient en prendre un coup (salutaire ?).

Pour l'instant, les investisseurs semblent saluer la rapidité de la réaction des autorités et les marchés ont terminé le mois de mars sur une note positive. Malgré des perspectives moroses, les opportunités sont réelles pour les investisseurs. La raison en est simple : nous n'assistons pas à une pandémie économique, mais plutôt à une réallocation des capitaux entre différentes classes d'actifs. Et cela est souvent salutaire.

La chambre de démystification

Pour comprendre pourquoi les banques peuvent faire faillite, examinons leur modèle d'affaire (ou du moins une version simplifiée). En substance, une banque a pour objectif d'attirer les dépôts d'une base diversifiée de clients et de faire travailler ce capital en l'investissant ou en le prêtant. Si elle est en mesure de gagner plus d'argent sur les investissements qu'elle réalise et les prêts qu'elle accorde que ce qu'il lui en coûte pour attirer et rémunérer les dépôts, alors la banque réalise un bénéfice. Le fonctionnement d'une banque consiste à trouver ce subtil équilibre entre l'investissement et le prêt d'une part (figurant dans l’actif au bilan) et les dépôts d'autre part (figurant au passif).

Pourquoi subtil ? Parce que l'actif est censé correspondre au passif. La raison en est simple : si un client décide de retirer de l'argent d'un compte de dépôt, la banque doit s'assurer que les fonds sont disponibles. Or, lorsque la banque investit ou prête l'argent, c'est généralement pour une durée déterminée (Pensez par exemple à un prêt hypothécaire). Des divergences apparaissent donc lorsque la durée des actifs est différente de celle des passifs. Dans la pratique, cet exercice de mise en correspondance est effectué par des personnes spécialisées. Plusieurs problèmes peuvent survenir si le processus n'est pas géré correctement. Tout d'abord, les investissements et les prêts peuvent avoir des résultats médiocres. Si la banque prête l'argent à la mauvaise personne ou l'investit au mauvais endroit, cela peut entraîner des pertes et la banque peut se trouver dans l'incapacité de rembourser ses clients. Deuxièmement, si tous les déposants retirent leur argent en même temps, la banque peut avoir du mal à générer les liquidités nécessaires.

C'est, dans les grandes lignes, ce qui est arrivé à Silicon Valley Bank. Une combinaison de mauvais résultats d'investissement et de retraits simultanés des déposants.

Parlons richesse

A la veille du départ pour les vacances de Pâques, nos conseillers en gestion de patrimoine souhaitent vous rendre attentif sur les avantages de votre carte de débit VISA.

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Joyeuses Pâques!

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